Cette années, nos albizias lebbeck et nos leucenas nous offrent de jolies semences. Nous allons pouvoir compléter la parcelle, et peut-être distribuer des graines et quelques plants.
Dans l’aire clôturée, nous avons profité de l’espace entre les arbres pour cultiver de l’artémisia. Avec Isabella, Théo, Thomas, Aurélie et Khatiba nous avons plantés plus de 450 pieds. Nous avons essayé différents systèmes pour économiser l’arrosage (réservoir en bouteilles coupées, paillage en coques d’arachide) et pour protéger contre les attaques de sauterelles (moustiquaires, clôtures en bâche). Contre les attaques de termites nous n’avons pas de solution bio satisfaisante. L’ail et le neem ne fonctionnent pas. Il faut juste prendre ces pertes en compte dans les quantités à planter. Nous avons également été confrontés à un autre problème : l’arrivée… Poursuivre la lecture la culture de l’artémisia pendant le 1er semestre 2023
En début d’année nous avons fait un inventaire par espèce des arbres vivants dans la parcelle. Il reste quelques arbres plantés en 2020 (dans un petit terrain à côté), rescapés d’une inondation en septembre 2020, quelques-uns plantés en 2021, rescapés d’un incendie en mars 2022. Tous les autres ont été plantés en mai 2022. Les observations nous renseignent sur les arbres les plus vigoureux, c’est-à-dire les plus rapides en croissance , les plus résistants, mais aussi les plus appréciés par le bétail. Pour l’instant l’albizia lebbeck s’en sort très bien, le senna siamea encore mieux mais il n’est pas consommé… Poursuivre la lecture La plantation des arbres fertilitaires en 2023
Depuis que les villageoises ont préparé les semis d’arbres (post mai 2022), nous les avons plantés en début de saison des pluies dans la parcelle agroforestière expérimentale. Nous avons alterné les différentes lignes de fertilitaires (350 arbres), plus quelques moringas, eucalyptus, manguiers et cocotiers. “Un arbre dit fertilitaire est un arbre qui a la capacité de capter l’azote contenu dans l’air et de la restituer au sol en la mettant à disposition des plantes qui s’y développent.”(Merci Didier pour la définition) Pour ne pas subir la même catastrophe que l’année dernière, nous avons pris soin de désherber autour de chaque… Poursuivre la lecture Des nouvelles de nos plantations
Il s’agit de trouver des solutions écologiques et sociales pérennes pour la fourniture en charbon du haut-fourneau. La parcelle ne peut pas, à elle seule, produire tout le charbon nécessaire au fonctionnement du haut-fourneau. Plusieurs solutions sont envisageables sans déforester.
À partir d’avril nous avons commencé les semis de plus de 500 arbres fertilitaires. Pour rappel, le haut-fourneau va consommer beaucoup d’arbres transformés en charbon. La pépinière, indispensable, fait donc nécessairement partie intégrante du projet de haut-fourneau. De plus, la région autrefois très boisée, commence à être touchée par la déforestation, à cause des feux de brousses, de l’agriculture et de l’extraction d’or. Je ne parle pas seulement de l’orpaillage mais aussi et surtout des multinationales extractivistes qui balafrent et stérilisent des kilomètres de terres fertiles. Merci à Didier Meunier et à l’Apaf Sénégal avec Fatimata Diop et Ndeye Fatou… Poursuivre la lecture Saison sèche, nouveaux semis d’arbres fertilitaires
La saison sèche, c’est aussi le moment de cultiver l’artémisia. N’oublions pas qu’en Afrique on meurt encore du paludisme. Nous avons 70 pieds. C’est peu mais c’est plus que l’année dernière. On croise les doigts pour avoir assez d’eau dans le puits pour permettre aux plantes de se développer jusqu’à maturité.
Dès le début de la saison sèche, on entretient le terrain, on défriche, on paille et on bine autour des arbres plantés l’année dernière. On creuse le puits et les marches au fur et à mesure que l’eau descend inexorablement. On prépare du répulsif à base de neem pour éloigner les prédateurs voraces. On dégage la pailles pour faire des pare-feu autour et dans l’allée du champ contre les nombreux feux de brousses. Mais il a suffit d’une fois. Un vent plus fort et tout le champ est parti en fumée, laissant en quelques minutes des arbres noircis et pétrifiés.
La nature a très vite repris ses droits. Le champ entièrement défriché avant les pluies, a été recouvert d’herbes, arbustes et lianes jusqu’à 2,50 mètres de haut. Heureusement, grâce à l’aide de Samakoun et Idrissa, les arbres plantés l’année dernière ont été retrouvés et dégagés. Ils ont bien poussé, ce qui nous encourage pour les prochaines plantations.
au café associatif de Leguillac-de-Cercles jusqu’à mi-septembre 2021. Souleymane et Cécile sont partis fin 2019 au Sénégal pour construire le premier haut fourneau école d’Afrique pour permettre aux populations de transformer leur minerai de fer. Cette exposition photographique retrace les débuts de cette aventure extraordinaire. Tout d’abord les premières étapes de la construction du haut fourneau, puis le travail des femmes dans la pépinière dont les arbres serviront de combustible. Merci à Didier et à l’équipe Lézidéfuz pour votre aide et votre accueil.
En période sèche, quand la végétation se fait rare les jeunes arbres subissent les assauts des prédateurs. Ils ont été mangés d’abord par les scarabées. Nous avons posé des cylindres de boîtes de conserve. Nous avons enlevé les excréments et la paille qui pouvaient les attirer. Par des sauterelles. Nous avons installé des petites moustiquaires. Puis des grandes. Par des termites. Nous avons plantés dans des sacs prédécoupés (pour les retirer plus tard facilement) nous avons saupoudré de cendre. Rien n’y faisait, nous avons perdu les 30 premiers arbres. Une experte en agroécologie de L’APAF, me conseillait de mettre des… Poursuivre la lecture Nos arbres fertilitaires en danger
Les petits arbres sont prêts à être plantés dans le grand champ. Enfin surtout les leucaenas et peltophorums puisque les graines d’albizias ont été mangées par des bébêtes. Cette fois on a pris soin de choisir un terrain peu inondable et après avoir amendé et paillé les jeunes plants on ferme bien la « cage » en bambou avec du fil de fer pour les protéger contre les chèvres, moutons et vaches. Pensez-vous que cela suffira ?
Avec les villageoises, nous avons débroussaillé la première parcelle à cultiver. Ensuite nous avons creusé les poquets, dans une terre rendue très dure après plusieurs mois sans une goutte de pluie, parfois avec l’aide des enfants . Puis nous avons fendu des bambous devant servir de protection contre les animaux errants, principalement des chèvres. Les femmes d’ici maîtrisent la machette, la houe et la pioche !
Comme nos jeunes arbres commençaient à se sentir à l’étroit dans la pépinière, nous avons demandé au chef du village un terrain peu inondable (pas comme celui que nous nous étions attribué l’année dernière), pas trop loin de notre campement, afin de planter les jeunes pousses. Il nous a alors confié une parcelle. Celle-ci n’est pas À nous, mais POUR nous. C’est ainsi que l’on exprime l’attribution dans la langue dialonké (et dans d’autres langues africaines je crois). À ma connaissance, le verbe posséder n’existe pas. Donc cette parcelle, attribuée gratuitement est sous notre responsabilité pour l’exploiter. Comme le terrain… Poursuivre la lecture Un nouveau terrain pour planter
J’ai eu la chance de rencontrer le chef du village et d’organiser une petite réunion à l’attention des femmes du village. Jusqu’à présent elles n’étaient pas au courant, ou pas concernées par le projet de construction du haut-fourneau. Or, elles ont un rôle à jouer, une place à prendre dans cette organisation. Il y a des tâches à effectuer dès maintenant, comme tout ce qui concerne la pépinière. Ensuite il y aura le tri et la préparation du minerai, du charbon, et la fabrication de moules pour la production des pièces. Quand le haut-fourneau fonctionnera, elles devront aussi s’exprimer et… Poursuivre la lecture La place des femmes dans le projet de haut-fourneau
Suite à l’hivernage les 60 paulownias que nous avions plantés n’ont pas survécu aux inondations. Les graines provenaient d’Europe. Par contre les quelques arbres fertilitaires que nous avions semés en fin d’hivernage ont survécu. Ces semences ont été produites au Sénégal donc pas de souci d’acclimatation. Mais si on ne les protège pas, les vaches et chèvres errantes les trouvent particulièrement à leur goût !