Dans l’aire clôturée, nous avons profité de l’espace entre les arbres pour cultiver de l’artémisia. Avec Isabella, Théo, Thomas, Aurélie et Khatiba nous avons plantés plus de 450 pieds. Nous avons essayé différents systèmes pour économiser l’arrosage (réservoir en bouteilles coupées, paillage en coques d’arachide) et pour protéger contre les attaques de sauterelles (moustiquaires, clôtures en bâche). Contre les attaques de termites nous n’avons pas de solution bio satisfaisante. L’ail et le neem ne fonctionnent pas. Il faut juste prendre ces pertes en compte dans les quantités à planter. Nous avons également été confrontés à un autre problème : l’arrivée tardive de plus d’un mois de la saison des pluies. Le puits étant presque tari, les plants ont subi un stress hydrique et la moitié ont cessé leur croissance pour monter en graine prématurément. Malgré ces tracas que tous les agriculteurs connaissent, nous sommes heureux d’avoir récolté 25 kg d’artemisia sèche. De quoi distribuer bon nombre de sachets aux villageois pour contribuer à la lutte contre le paludisme.